lundi 1 mars 2010

Objectif réussi : La grande traversée de LIWA d'Est en Ouest...

Un programme de week-end comme nous n'en avions encore pas vécu... Pour ceux qui nous suivent, nous avions fait 2 sorties en Octobre et Novembre à environ 200 km au Sud d’Abu Dhabi (le fameux « quart-Vide ») dans le désert de Liwa, mais cette fois-ci "notre guide" voulait nous faire accrocher à notre tableau de chasse le trophée de La traversée mythique du désert de Liwa.  Initialement prévu d'Ouest en Est et réalisé en raison d'une météo incertaine à l'envers - pour envisager une solution de repli - nous en avons bavé, mais quel bonheur quand il ne reste plus que les images dans nos têtes... Un grand merci à eux pour les nombreuses dunes qu'il a souvent fallu grimper à pied avant de faire passer les voitures afin d'ouvrir le passage... Une sécurité et un enthousiasme que nous saluons ici... une bonne humeur à toute épreuve.

Une pensée pour nos voitures qui ont bien souffert : les quelques pare-chocs qui se souviendront de ce week-end, du pot d'échappement, de la galerie qui a essayé de  nous abandonner et des quelques autres choses encore !!!! Une pensée à Stéphane qui n'a pas pû nous accompagner et à ses talky-walky qui nous ont sauvés...

Donc, 168 km au compteur, des dunes immenses, des paysages à couper le souffle, mais de réelles difficultés, des angoisses de ne pas y arriver et de devoir passer une seconde nuit dans le désert, malgré la rentrée scolaire et le bureau à 7h30 ce dimanche... les heures qui passent, la fatigue qui gagne, la chaleur écrasante, les réserves qui diminuent et l'essence des jerricans qu'il faut transvaser dans les réservoirs en se demandant s'il y en aura assez... Bref, l'aventure !

Nous avons traversé les sabkha (ou sebkha) les unes après les autres en espérant sur la fin, que se soient les dernières... recherchant une route asphaltée afin de pouvoir souffler et retrouver la civilisation et reprendre nos repères... Les sabkhas, terme arabe pour désigner,  ces énormes étendues plates et salines qui caractérisent ce désert. C'est là que l'on trouve normalement les roses des sable, que nous n'avons pas pris le temps de rechercher cette fois-ci !!! Les sabkhas sont séparées par des grandes étendues de dunes ou cordons de dunes... C'est ce type de relief que nous avons traversé pendant ces 2 jours en longeant de très près l'Arabie Saoudite.

Nous étions vraiment seuls au monde dans un milieu hostile avec des températures ayant atteint presque 40°. Nous avons croisé une seule voiture - un émirati venu probablement ravitailler une des fermes de dromadaires.

Voilà pour les moments un peu tendus... le reste, des dunes passant du blanc au jaune et virant sur certains versants à du rouge sang ! Un campement sous la pleine lune et une température idéale le soir venu, les enfants faisant de la luge, puis le repos autour du feu...  l'apéritif et le dîner bien mérité...

Quelques souvenirs : Quelques cauchemars - elle se reconnaîtra - et quelques promeneurs qui voulaient perturber le sommeil des autres au milieu de la nuit et qui ont voulu admirer les étoiles vers 3h30 du matin, des ronfleurs  ??!!! La fatigue avait emporté les autres... des Chamallows grillés, un fabuleux whisky et malgré la fatigue, une excellente ambiance... mais aussi, des ensablements mémorables... bien-sûr !!!


Voici quelques photos...
Prévisions météorologiques... douteuses !
Tempête de sable sur la route du départ...
Sortie annulée ou pas ????
Le soleil réapparaît...
Calme, beauté, sérénité...
Les sabkhas sont formées par des bassins temporairement inondés (en hiver) ou par des nappes phréatiques. Il est souvent dangereux de les traverser car la crôute superficielle peut laisser place à des sols qui s'enfoncent et dont il est difficile de s'extraire...
Sauvetage...
Petit moment de répit... à plat, ou presque !
6 ou 8 bébés dromadaires de quelques jours... épuisés par la chaleur.
"WE DID IT" ! Fût notre cri de victoire en arrivant à  "Ghost town" !!!! Village abandonné... mais route asphaltée et civilisation toute proche !
A la prochaine fois...

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